Café Littéraire

L’écriture romanesque en question

Quelle lectrice, quel lecteur passionné.e n’a pas refermé le roman qu’elle ou il venait de lire en s’écriant : « Que c’est bien écrit ! » ou au contraire « C’est vraiment mal écrit ! », et ce, quel que soit par ailleurs l’intérêt de l’intrigue dudit roman. Or, quand nous confrontons nos impressions sur un même livre, nous ne sommes pas toujours d’accord sur cette notion qui apparaît comme aussi subjective qu’indéfinissable…

Alors que le genre poétique et le genre théâtral, hérités de l’Antiquité grecque, ont obéi et obéissent encore à des règles d’écriture très codifiées et facilement reconnaissables, le roman, genre littéraire libre et protéiforme, est l’espace où se déploient tous les possibles de cette fameuse écriture, qui n’est ni la langue, horizon commun à tous les gens qui parlent la même, ni le style, qui puise ses racines dans les profondeurs intimes de chaque romancier.

J’aimerais qu’après avoir chercher à cerner cette notion d’écriture d’un peu plus près en compagnie de Roland Barthes et de son Degré zéro de l’écriture, nous puissions échanger autour des romans dont l’écriture nous a marqué.e.s. Amenez donc vos romans favoris dans ce domaine afin d’en parler et peut-être d’en lire un ou deux brefs passages qui représentent pour vous le meilleur de l’écriture romanesque…

Rendez-vous donc le mardi 12/03 à la Parenthèse pour partager nos enchantements d’écriture !

 

Isabelle Odekerken